dimanche 24 avril 2011

A Matadi


Avant Boma, il y a Matadi.
J'ai découvert Matadi en lisant "L'Explosion de la durite" de Jean Rolin (qui y lisait "Au Coeur des ténèbres" de Joseph Conrad).
Principal port du pays, c'est par Matadi qu'arrive la majorité des biens importés : voitures d'occase achetées en Europe, multitude des produits chinois de mauvaise qualité (ceux de bonne qualité n'arrivent pas en Afrique), électro-ménager, fringues, bouffe, tout ce qui ne nécessite pas un transport aérien passe par ici.



Matadi ressemble un peu à Tananarive, avec ses collines couvertes de maisons, ses ruelles pavées, et ses quelques baraques anciennes.










Dans l'hôtel (cher et pas terrible), je regarde un feuilleton nigérian traduit en lingala. C'est drôle, le doubleur fait toutes les voix, et ponctue l'action de commentaires superfétatoires ("Suspense...", ou "Coup de feu !" quand ça tire, ou "Coup de fil ! " quand ça téléphone).
A la sortie de la ville, il y a le pont Maréchal, le seul pont qui traverse le fleuve, et qui, d'ailleurs, nous fait passer sur la rive droite (où se trouve Boma) puisque la rive gauche, dès lors, est angolaise.


Deux petites nuits à Matadi ne permettent pas de vraiment découvrir la ville, mais j'ai le temps tout de même d'aller voir le mythique Hôtel Métropole.

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