mardi 10 décembre 2013

Mark E. Smith, Bosphore



J'ai oublié de dire que je suis allé en Turquie et à Paris il y a un mois et demi.
A Paris, La Crainte (Emmanuelle B. de son vrai nom) m'a traîné voir The Fall à la Gaîté Lyrique. Ce n'est pas tant que je ne voulais pas y aller, ou que je déteste The Fall, mais il y a une sorte de passif entre Mark E. Smith et moi : pendant une période - celle où les copains vous faisaient des "compils" de rock sur K7 puis sur CD - Emmanuelle ne pouvait s'empêcher de me mettre d'office dans ses compiles un, deux, trois, quatre, dix morceaux de The Fall. A telle enseigne d'ailleurs, que je dois posséder à peu près la discographie complète des mancuniens sans avoir jamais de ma vie acheté un seul de leurs disques.
Bref, me voilà à la Gaîté Lyrique, où, au passage, je découvre une fresque des Bitterkomix en l'honneur de l'année de l'Afrique du Sud en France (c'était avant la mort de mon contemporain).


Mark E. Smith dernier des The Fall se fait accompagner d'un groupe relativement jeune, qui balance la sauce avec une quiétude admirable. Lui, il croasse, joue avec les consoles des musiciens, s’assoit derrière les  amplis, se relève, croasse derechef. Rien à dire, c'est vachement bien.
Au retour de Paris, comme à l'aller du reste, nous passons quelques jours à Istambul. Je vois le Bosphore, Sainte-Sophie, la Mosquée bleue, Topkapi, des portraits d'Ata Türk, la Corne d'Or. Je suis enchanté et je décide de me faire turc (ou en tout cas stambouliote).


Enfin, retour à Kin, c'était le jour de l'arrivée des auteurs du salon du livre.


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