dimanche 13 octobre 2013

Remonter le fleuve (en 2013)

Un article de Radio Okapi :
"Les passagers du bateau M/B Isangi ne sont toujours pas arrivés à Businga, leur destination finale dans la province de l’Equateur, après avoir quitté Kinshasa il y a plusieurs mois. Ces voyageurs avaient déjà attendu pendant trois mois la fin du chargement du bateau et son départ de Kinshasa. Ils ont ensuite mis un mois pour aller de la capitale au chef lieu de la province de l’Equateur. Ils viennent maintenant de passer trois semaines au port de Bralima, à Mbandaka, où le bateau est bloqué suite à une panne de pompe. Les passagers, qui ont épuisé leurs provisions de voyage, appellent les autorités à s’impliquer dans la recherche d’une solution à cette situation.
«De Kinshasa jusqu’à Mbandaka, ça fait 5 mois. Nous avons tout vendu. Maintenant, nous n’avons plus de possibilité pour vivre. Nous avons des enfants… J’avais seulement un congé de trois mois. Je les ai consommés. Puis, j’ai prolongé de deux mois. Et maintenant, les deux mois sont déjà finis. Maintenant, je ne sais pas comment je vais l’expliquer quand je vais rentrer à Kinshasa.» Selon ce voyageur, les passagers sont exposés à des maladies telles que les amibes ou la diarrhée. Il plaide pour que les autorités fassent évacuer ce bateau et en affrète un autre pur les conduire à destination.
Ce passager accuse en outre le gérant du M/B Isangi de défier ses clients. «Il devient «Goldberg». Il a besoin de faire un combat avec les passagers», a-t-il affirmé.
Ce dernier a indique que, pour essayer de résoudre cette situation, certains passagers vont embarquer sur un autre bateau, le M/B Djeni, qui se rend aussi à Businga. M. Bontoke renseigne aussi qu’une autre pompe devrait arriver pour remplacer celle défectueuse du M/B Isangi. Nos tentatives pour joindre le gérant de ce bateau n’ont pas abouti."


2 commentaires:

Matt a dit…

Heureusement que t'es pas tombé sur l'Isangi, toi... Deux mois avec ta Miss et ton prophète, tu n'en serais peut-être pas revenu.

Appollo a dit…

Je n'en suis jamais revenu, tu sais...