mardi 14 août 2012

Fatal

"Je sens qu’il se passe quelque chose... Je sens que je transmute... Il faut que tu me donnes les codes de réparation..."


Moebius est mort le 10 mars 2012, tout le monde en a parlé, tout le monde lui a rendu hommage. Du coup, je ne savais pas trop quoi ajouter de plus, aussi n'ai-je pipé mot sur ce blog internationalement lu et reconnu à ce moment-là. Mais quand même, ne pas lui rendre hommage, ce serait idiot tant Moebius a été important pour moi, quand j'avais 15 ans, et que je me suis découvert une passion pour la bande dessinée (grâce à La Déviation, puis Arzach puis Major Fatal). Outre les dernières paroles (rapportées par sa compagne), j'aime beaucoup cette phrase un peu hermétique (comme le garage) tirée de la préface de je ne sais plus quel tome de ses oeuvres complètes aux Humanos : "On peut très bien imaginer une histoire en forme d'éléphant, de champ de blé, ou de flamme d'allumette soufrée."

3 commentaires:

Li-An a dit…

En fait, c'était l'édito d'un des tous premiers Métal Hurlant qu'il avait rédigé.

Appollo a dit…

Oui, j'ai lu ça sur wikipedia, mais moi, j'ai découvert la phrase dans l'intégrale humanos des années 80 !

Nono Stalgie a dit…

"On peut très bien imaginer une histoire en forme de caca fumant, de chaussette qui pue, ou de vieille bd carbonisée."