Le volcan Nyiragongo domine Goma, et on dirait le Fujiyama (que je n'ai jamais vu, c'est dire la pertinence de la comparaison).
Comme nous arrivons le dimanche après-midi, les rues sont désertes - et elles sont sales et défoncées. Alors on dirait une ville de western, une ville-champignon (ce qu'elle est effectivement), et aussi une ville fantôme.
Je prends trois ou quatre photos, et le flic du coin me houspille, comme quoi il est strictement interdit de prendre des photos comme ça et est-ce que j'ai l'autorisation, et est-ce que lui en France il viendrait prendre des photos comme ça, et c'est la richesse du Congo que je vole, parce que je vais sûrement revendre à prix d'or mes photos de la belle ville de Goma, et d'ailleurs il fait bien soif, là.
Nous buvons donc une bière avec lui dans un nganda du coin, en regardant à la télé le Tout-Puissant Mazembe de Lubumbashi foutre une déculottée à l'Espérance de Tunis.
La nuit, le sommet du Nyiragongo rougeoie.
Le lendemain, Goma grouille de monde, parce que c'est lundi.
Et nous prenons l'avion de la CAA pour Kinshasa : 2 heures de vol, cette fois, et sans escale.
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