Dans Coney Island Baby (dont le lien avec Lou Reed m'a un peu échappé), Nine Antico s'attache à retracer les itinéraires de Linda Lovelace (l'actrice porno de Gorge profonde) et de Betty Page.
Bien dessiné, plutôt bien raconté (nonobstant quelques petits problèmes de narration), bien dialogué, c'est un livre qui devrait m'emballer, mais il y a je ne sais quoi - le genre du biopic peut-être - qui me laisse un peu réservé.
Une demi-douzaine d'elles est la compile des chroniques féminines d'Anne Baraou et de Fanny Dalle-Rive, précédemment publiées en fascicules dans la collec Mimolette de l'Asso.
C'est pas mal de lire ça d'un bloc, car en plus de la longueur* qui permet une agréable immersion dans l'univers des filles**, on découvre un travail qui se bonifie nettement au fil des pages : les dernières histoires sont particulièrement bien écrites et racontées (et dessinées).
*durant ces dernières années, la généralisation des paginations conséquentes a été un changement très positif en bd : le récit a pris de l'ampleur, a pu se développer, et a atteint la richesse des genres narratifs "nobles" (nobles mon cul, mais je parle du cinéma et du roman).
J'ai décidé que je ne ferai plus de bd de moins de 62 pages (non, de moins de 100 pages sauf avec Oiry parce que sinon il fait des Pieds Nickelés pour faire chauffer son riz).
**C'est vraiment con de parler de bd de filles, en fait. Mais tout d'abord, dans ces deux bouquins il s'agit d'histoires avec des personnages féminins, et ensuite Anne Baraou, Nine Antico et Fanny Dalle-Rive sont des auteurEs, ce qui témoigne bien de l'arrivée massive des filles dans un métier naguère largement masculin. Je ne suis pas sûr d'ailleurs qu'elles aient été de grandes lectrices de bd dans leur jeunesse, ce qui est aussi un changement positif d'une certaine manière puisqu'elles abordent la bd débarrassées du poids parfois stérilisant de leurs lectures d'enfance.
*** Merci à Vincent G et Anne M de m'avoir prêté ces deux bouquins (mais il faudrait qu'ils me rendent mon Gipi, si c'est possible).
Au fond d'une ruelle, une parcelle privée accueille le ring. Grosse affluence du quartier, la boisson est à 500 francs, le siège en plastique à 1000. 
Après sa dissolution, nombre des anciens du Buffalo ont rejoint des agences de mercenaires ou de soldats privés, et on a parlé d'eux aussi bien à São Tomé qu'en Irak.
Dio était tout petit et très laid, il marchait de façon grotesque et se fringuait de manière assez hideuse. Ca ne l'a pas empêché d'être une des plus grosses stars du hard rock des eighties.
Asimba Bathy et 
