Normalement, sur les blogs des auteurs de bd, les gens envoient des fan-arts trop mignons, des dessins soignés, jolis, faits avec amour. Boulet, par exemple, il doit en recevoir plein, de la part de jeunes filles sorties d'écoles d'art, qui s'appliquent à lui faire plaisir, et qui veulent montrer leur admiration pour ce grand artiste.
Moi, je reçois ça de la part de Bertrand M. (associé à La Crainte pour les couleurs).
Il faut croire que je ne suis pas Boulet, et bon, ça va, ce n'est pas si mal...
jeudi 31 mars 2011
lundi 28 mars 2011
dimanche 27 mars 2011
Trois jours à Brazza
Brazza, de l'autre côté du fleuve, est une sous-préfecture de province : tout y semble tranquille, presque endormi, les routes n'ont pas de trous (enfin, pas dans le centre-ville), les embouteillages n'existent pas, on déambule à pieds, et ça sent la vieille France.
Je dors chez le conseiller culturel (qui m'invite à une charmante et singulière soirée chez lui), je bosse au lycée Saint-Exupéry, et lorsque je reprends le canot rapide qui me ramène vers Kin', je me demande si j'aimerais vivre dans cette ville : paisible ou trop paisible ?
Heureusement, au beach de Kin', c'est un sacré bordel, des flics chicotent des resquilleurs, la foule crie, hurle, rigole, les douaniers s'engueulent, les gamins veulent me vendre de l'eau pure, les mamans m'interpellent en lingala parce que j'ai fait le malin à sortir les trois mots de lingala que je connais, il fait chaud, il y a de la poussière, c'est le foutoir et je ne suis pas mécontent de retrouver cette fichue ville.
Bombo-Lumene
A 130 km de Kinshasa, sur la route de Kikwit, se trouve le domaine de chasse de Bombo-Lumene, sur le plateau des Batékés.
Quoiqu'il n'y ait pas un seul animal visible (mais il parait qu'en se levant à 5 heures du matin, certains y auraient vu une antilope ou deux, et entendu des cris de singe), c'est une destination "classique" de week-end pour les kinois en mal de nature.
On dort sous tente, ou dans un bungalow (très) rustique, on mange ce qu'on a apporté et qu'on a fait cuire au feu de bois - il n'y a évidemment pas d'électricité - et on peut descendre vers la rivière qu'un pont de lianes traverse, pour se baigner : il faut alors se jeter du haut de rochers dans une eau vivifiante et se laisser porter à toute blinde par le puissant courant du cours d'eau. Au dernier moment, on se rattrape au pont de singe, sinon, après, c'est les rapides.
Sur la route du retour, il y a pléthore de camions surchargés et en panne, sur le bord de la route, et à la Nsélé, on peut encore une fois jeter un coup d'oeil sur la chinoiserie de Mobutu (bientôt réhabilitée, nous annonce un type du coin - moyennement 500 francs).
Quoiqu'il n'y ait pas un seul animal visible (mais il parait qu'en se levant à 5 heures du matin, certains y auraient vu une antilope ou deux, et entendu des cris de singe), c'est une destination "classique" de week-end pour les kinois en mal de nature.
On dort sous tente, ou dans un bungalow (très) rustique, on mange ce qu'on a apporté et qu'on a fait cuire au feu de bois - il n'y a évidemment pas d'électricité - et on peut descendre vers la rivière qu'un pont de lianes traverse, pour se baigner : il faut alors se jeter du haut de rochers dans une eau vivifiante et se laisser porter à toute blinde par le puissant courant du cours d'eau. Au dernier moment, on se rattrape au pont de singe, sinon, après, c'est les rapides.
Sur la route du retour, il y a pléthore de camions surchargés et en panne, sur le bord de la route, et à la Nsélé, on peut encore une fois jeter un coup d'oeil sur la chinoiserie de Mobutu (bientôt réhabilitée, nous annonce un type du coin - moyennement 500 francs).
vendredi 18 mars 2011
Critique 2 - Armelle P.
Je viens de terminer la VSB à l'instant. J'ai aimé.
J'ai aimé l'ambiance, le rythme, les couleurs, le personnage principal ... m'y suis retrouvée dans les traces que laisse cette période là, dans ce que sont les filles et les garçons : je trouve cela juste par exemple le côté un peu trouille-trouille de Matthieu dans le passage sur les murs et plus foufou de la jeune fille.
Et puis j'ai sans doute aussi lu la BD avec le prisme de connaissance du scénariste et du coup, toute la 1ère partie du concert à l'errance dans la ville, alors que cela se passe plutôt dans une ville de type européenne, pour moi c'était la Réunion : le Cyclone et St Denis..
J'ai trouvé que le ton était juste et j'ai beaucoup aimé la fin : tout le passage sur les murs justement qui est une jolie métaphore de ces passages de vie, d'un entre-deux, d'une trouille du vide, d'une pas envie de laisser tomber et truc et en même temps de sentir que si on ne part pas on meurt...
ça m'a plu.
J'ai aimé l'ambiance, le rythme, les couleurs, le personnage principal ... m'y suis retrouvée dans les traces que laisse cette période là, dans ce que sont les filles et les garçons : je trouve cela juste par exemple le côté un peu trouille-trouille de Matthieu dans le passage sur les murs et plus foufou de la jeune fille.
Et puis j'ai sans doute aussi lu la BD avec le prisme de connaissance du scénariste et du coup, toute la 1ère partie du concert à l'errance dans la ville, alors que cela se passe plutôt dans une ville de type européenne, pour moi c'était la Réunion : le Cyclone et St Denis..
J'ai trouvé que le ton était juste et j'ai beaucoup aimé la fin : tout le passage sur les murs justement qui est une jolie métaphore de ces passages de vie, d'un entre-deux, d'une trouille du vide, d'une pas envie de laisser tomber et truc et en même temps de sentir que si on ne part pas on meurt...
ça m'a plu.
Critique 1 - Thierry C.
Je vais être direct : j'ai beaucoup plus aimé Pauline (et les loups-garous) qu'Une Vie sans Barjot, qui est en quelque sorte son volet masculin. J'avais adoré le premier titre, à tel point que je me demande parfois si ce n'est pas ma bande dessinée préférée - mais je n'ai pas eu à me questionner en lisant votre dernier opus.
D'abord parce que je n'y ai pas retrouvé certaines des ambiances un peu obsédantes de votre précédente collaboration avec Oiry. Ou peut-être ne les ai-je pas autant appréciées, car précisément elles apparaissaient désormais un peu redondantes. Pauline (et les loups-garous) commençait comme un road-movie et se terminait par une fête sauvage. Une Vie sans Barjot débute avec des types sans voiture qui se traînent en skate et s'achève par une fête pourrie. C'est donc presque la même chose, mais pas exactement : à chaque fois c'est moins bien.
Ensuite, le déplacement qu'a subi le thème ne me plaît pas. Pauline (et les loups-garous) traitait effectivement de la découverte de la sexualité. Dans Une Vie sans Barjot, ce motif sert de prétexte à autre chose : une obsessionnelle interrogation sur l'âge et la différence d'âge qui, une fois encore, semble finalement un programme moins alléchant. En outre, si la découverte de la sexualité était un centre d'intérêt crédible chez Pauline, la philosophie de la vieillesse l'est beaucoup moins chez Mathieu. Au fond, je ne comprends pas bien pourquoi cet adolescent spécule sur les putes de son âge ou les fêtards plus âgés. Est-ce parce qu'on ne lui a pas fêté son anniversaire, comme l'indique Barjot à la prostituée ? Est-il donc encore, virtuellement, un mineur ?
J'ai bien compris que l'idée était précisément de tirailler le personnage entre tendre enfance et âge adulte. Beaucoup d'objets promotionnels à la gloire de séries télévisées pour jeunes se sont glissés dans les cases, mais les seules fois où des téléviseurs apparaissent vraiment, c'est pour diffuser du porno. Cependant, ce genre de confrontation est-il vraiment déroutant pour quelqu'un qui vit depuis quelques années déjà dans l'entre-deux, comme en équilibre sur un mur ? Dans la vraie vie, je ne le crois pas. Un adolescent ne se pose pas (comme ça) les questions que Mathieu se pose.
Au-delà des ambiances et du thème, je relève par ailleurs des problèmes plus techniques, de détail. Dès la première page, il est assez improbable que Barjot entende la conversation des deux autres tout en faisant du skate, les roues grondant sur le sol. Page 6, Mathieu dit placer de grands espoirs dans la soirée mais n'a pas été foutu de changer de chemise alors qu'il a transpiré en faisant du sport et qu'entre-temps il est bel et bien rentré chez lui. Au bas de la page 13, le rythme est mal géré : la foule présente dans le bar, que l'on dit compacte à la page 6, s'est comme évaporée en quelques secondes.
Le principal problème d'Une Vie sans Barjot reste cependant, selon moi, la mauvaise dramaturgie. La question dramatique - Mathieu parviendra-t-il à rejoindre Noémie ? - est posée assez tôt et assez bien : on sait qu'il doit quitter la ville le lendemain, il y a un vrai un enjeu. Mais cet objectif du protagoniste est comme minoré par sa propension à démentir systématiquement tous les autres personnages, pourtant nombreux à tenter de lui faire avouer qu'il court après son amoureuse. Au final, le lecteur se demande lui aussi si c'est bien essentiel, mais alors il n'y a plus d'histoire à suivre...
Ce problème est d'autant plus aigu que la fin est pauvre en paiements. Certes, on comprend que la vie sans Barjot n'est finalement pas la vie après la mort d'un proche, ce que laissait intelligemment penser le titre - que par ailleurs je n'aime pas du tout, pour d'autres raisons. Barjot ne meurt pas, c'est juste que Mathieu parvient finalement à entrevoir avec Noémie la fin d'une existence faite de branlettes et de conneries - une existence de barjot, finalement. Dans un passage intéressant, elle l'entraîne dans un jardin qui évoque le paradis, et qui conséquemment incite au péché. Mais c'est vite oublié, car bientôt Barjot resurgit sans raison et le livre s'achève donc alors que le héros traîne toujours avec lui, tout en demeurant un glandeur et un puceau. Son épopée n'est pas finie, sa mutation inaboutie et pourtant point déjà l'aube, avec elle la dernière page. Décevante.
Putain, mais alors est-ce que quelque chose m'a plu dans ce bazar ? Oui, il y a quand même pas mal de subtilités. Je ne parle pas des antroponymes créoles comme Payet et Morel, qui sont toujours sympas à repérer. Mais plutôt, toujours dans une perspective dramaturgique, le rappel de l'objectif dans une case rouge bien salope page 28. Et aussi les sous-thèmes qui ponctuent le récit et lui donnent une certaine cohérence. Par exemple la résurgence régulière du motif de la sodomie. Sauf que là encore, ce n'est pas complètement exploité, et donc un peu gratuit. Par exemple, autre sous-thème, l'idée que la planche cassée puisse symboliser la castration était bonne. Aussi la métaphore aurait-elle dû être filée plutôt que d'être immédiatement gâchée par un clochard par trop explicite. C'est rageant : tout ça aurait pu payer dans une situation enfin claire à la fin du bouquin.
Une autre scène qui m'a interpellée est celle où Mathieu tourne en ridicule l'hypothèse des loups-garous. Non pas parce qu'elle peut se lire comme une façon pour le scénariste de renier un travail qui a déçu - je hais cette idée, puisque j'ai adoré Pauline. Mais parce qu'elle donne plus de saveur à la scène de la pute. J'avoue que j'ai trouvé très bien le dialogue où, au sortir de la rencontre interlope, alors que le lecteur a finalement accepté que c'est bien une fille de joie, un personnage va justement à contre-courant et exprime ses doutes à ce sujet. Petit frisson, alors : qui était vraiment cette fille ? Avait-elle une double identité, comme ailleurs les loups-garous, ceux-là même auxquels Mathieu semblait ne pas croire quelques minutes plus tôt ?
Voilà donc résumé mon avis, comme on l'aura compris sincère : les ambiances sont moins bien rendues et moins originales que dans Pauline (et les loups-garous). Le thème de l'âge et la différence d'âge paraît un peu gratuit. La construction dramatique se perd après un début prometteur. Et finalement on regrette que la pute n'ait pas pu être dans Pauline, où le trouble qu'elle jette aurait pu jouer à fond.
D'abord parce que je n'y ai pas retrouvé certaines des ambiances un peu obsédantes de votre précédente collaboration avec Oiry. Ou peut-être ne les ai-je pas autant appréciées, car précisément elles apparaissaient désormais un peu redondantes. Pauline (et les loups-garous) commençait comme un road-movie et se terminait par une fête sauvage. Une Vie sans Barjot débute avec des types sans voiture qui se traînent en skate et s'achève par une fête pourrie. C'est donc presque la même chose, mais pas exactement : à chaque fois c'est moins bien.
Ensuite, le déplacement qu'a subi le thème ne me plaît pas. Pauline (et les loups-garous) traitait effectivement de la découverte de la sexualité. Dans Une Vie sans Barjot, ce motif sert de prétexte à autre chose : une obsessionnelle interrogation sur l'âge et la différence d'âge qui, une fois encore, semble finalement un programme moins alléchant. En outre, si la découverte de la sexualité était un centre d'intérêt crédible chez Pauline, la philosophie de la vieillesse l'est beaucoup moins chez Mathieu. Au fond, je ne comprends pas bien pourquoi cet adolescent spécule sur les putes de son âge ou les fêtards plus âgés. Est-ce parce qu'on ne lui a pas fêté son anniversaire, comme l'indique Barjot à la prostituée ? Est-il donc encore, virtuellement, un mineur ?
J'ai bien compris que l'idée était précisément de tirailler le personnage entre tendre enfance et âge adulte. Beaucoup d'objets promotionnels à la gloire de séries télévisées pour jeunes se sont glissés dans les cases, mais les seules fois où des téléviseurs apparaissent vraiment, c'est pour diffuser du porno. Cependant, ce genre de confrontation est-il vraiment déroutant pour quelqu'un qui vit depuis quelques années déjà dans l'entre-deux, comme en équilibre sur un mur ? Dans la vraie vie, je ne le crois pas. Un adolescent ne se pose pas (comme ça) les questions que Mathieu se pose.
Au-delà des ambiances et du thème, je relève par ailleurs des problèmes plus techniques, de détail. Dès la première page, il est assez improbable que Barjot entende la conversation des deux autres tout en faisant du skate, les roues grondant sur le sol. Page 6, Mathieu dit placer de grands espoirs dans la soirée mais n'a pas été foutu de changer de chemise alors qu'il a transpiré en faisant du sport et qu'entre-temps il est bel et bien rentré chez lui. Au bas de la page 13, le rythme est mal géré : la foule présente dans le bar, que l'on dit compacte à la page 6, s'est comme évaporée en quelques secondes.
Le principal problème d'Une Vie sans Barjot reste cependant, selon moi, la mauvaise dramaturgie. La question dramatique - Mathieu parviendra-t-il à rejoindre Noémie ? - est posée assez tôt et assez bien : on sait qu'il doit quitter la ville le lendemain, il y a un vrai un enjeu. Mais cet objectif du protagoniste est comme minoré par sa propension à démentir systématiquement tous les autres personnages, pourtant nombreux à tenter de lui faire avouer qu'il court après son amoureuse. Au final, le lecteur se demande lui aussi si c'est bien essentiel, mais alors il n'y a plus d'histoire à suivre...
Ce problème est d'autant plus aigu que la fin est pauvre en paiements. Certes, on comprend que la vie sans Barjot n'est finalement pas la vie après la mort d'un proche, ce que laissait intelligemment penser le titre - que par ailleurs je n'aime pas du tout, pour d'autres raisons. Barjot ne meurt pas, c'est juste que Mathieu parvient finalement à entrevoir avec Noémie la fin d'une existence faite de branlettes et de conneries - une existence de barjot, finalement. Dans un passage intéressant, elle l'entraîne dans un jardin qui évoque le paradis, et qui conséquemment incite au péché. Mais c'est vite oublié, car bientôt Barjot resurgit sans raison et le livre s'achève donc alors que le héros traîne toujours avec lui, tout en demeurant un glandeur et un puceau. Son épopée n'est pas finie, sa mutation inaboutie et pourtant point déjà l'aube, avec elle la dernière page. Décevante.
Putain, mais alors est-ce que quelque chose m'a plu dans ce bazar ? Oui, il y a quand même pas mal de subtilités. Je ne parle pas des antroponymes créoles comme Payet et Morel, qui sont toujours sympas à repérer. Mais plutôt, toujours dans une perspective dramaturgique, le rappel de l'objectif dans une case rouge bien salope page 28. Et aussi les sous-thèmes qui ponctuent le récit et lui donnent une certaine cohérence. Par exemple la résurgence régulière du motif de la sodomie. Sauf que là encore, ce n'est pas complètement exploité, et donc un peu gratuit. Par exemple, autre sous-thème, l'idée que la planche cassée puisse symboliser la castration était bonne. Aussi la métaphore aurait-elle dû être filée plutôt que d'être immédiatement gâchée par un clochard par trop explicite. C'est rageant : tout ça aurait pu payer dans une situation enfin claire à la fin du bouquin.
Une autre scène qui m'a interpellée est celle où Mathieu tourne en ridicule l'hypothèse des loups-garous. Non pas parce qu'elle peut se lire comme une façon pour le scénariste de renier un travail qui a déçu - je hais cette idée, puisque j'ai adoré Pauline. Mais parce qu'elle donne plus de saveur à la scène de la pute. J'avoue que j'ai trouvé très bien le dialogue où, au sortir de la rencontre interlope, alors que le lecteur a finalement accepté que c'est bien une fille de joie, un personnage va justement à contre-courant et exprime ses doutes à ce sujet. Petit frisson, alors : qui était vraiment cette fille ? Avait-elle une double identité, comme ailleurs les loups-garous, ceux-là même auxquels Mathieu semblait ne pas croire quelques minutes plus tôt ?
Voilà donc résumé mon avis, comme on l'aura compris sincère : les ambiances sont moins bien rendues et moins originales que dans Pauline (et les loups-garous). Le thème de l'âge et la différence d'âge paraît un peu gratuit. La construction dramatique se perd après un début prometteur. Et finalement on regrette que la pute n'ait pas pu être dans Pauline, où le trouble qu'elle jette aurait pu jouer à fond.
dimanche 13 mars 2011
A Life without Barjot
Jeudi, Isabelle B. m'a rapporté de la doulce France 5 exemplaires d'"Une Vie sans Barjot", dont la sortie nationale était le jeudi 10 mars.
Chaque fois qu'une de mes bd sort, je suis dans ce drôle d'état où le dégoût de soi le partage à l'excitation : je n'arrive pas à relire sereinement le bouquin, que je trouve systématiquement horrible et convenu, et en même temps, je tarabuste mes amis, j'écume le net pour savoir s'il y a eu des lecteurs, et de préférence des lecteurs heureux.
Alors, j'ai trouvé cette critique sympa par exemple, et quelques amis m'ont rendu compte de leur lecture.
Ce qui serait bien, c'est 1. que chaque personne qui lit ce blog achète 5 tomes de UVSB, mais comme ça ne fera que 10 ex vendus, que 2. ils obligent 5 de leurs amis à en faire de même (et trouvent 5 autres amis etc), et que 3. ils viennent me donner leur avis ici (ou par mail).
vendredi 11 mars 2011
Fête irlandaise
mardi 8 mars 2011
Back from Jozie
10 jours dans l'Afrique qui marche. Rosebank, Parkview, Kruger National Park.
Au Kruger, on dort dans des magnifiques camps qui surplombent des rivières où les éléphants vont boire, on croise plein de bestiaux, parmi lesquels des servals, des lycaons, des civettes, des genettes, un hibou...
A Jo'burg, j'en profite pour acheter "Alphabet of Democracy" d'Anton Kannemeyer, recueil d'illustrations qui revient sur 15 ans de démocratie de la rainbow nation.
Il fait bon à Johannesburg, on peut boire l'eau du robinet, l'électricité fonctionne, et les quartiers résidentiels respirent le luxe, le calme et la volupté (je ne suis pas allé voir les townships, oeuf corse).
Et quand je reprends contact avec l'actualité du monde, j'apprends que la moitié de la Libye s'est révoltée, que MAM a démissionné, que des otages ont été libérés, et qu'un coup d'état pour le moins obscur a échoué à Kinshasa (une attaque du palais présidentiel par une poignée de gars armés de kalachnikovs, de machettes et de fétiches : 10 morts au moins).
Au Kruger, on dort dans des magnifiques camps qui surplombent des rivières où les éléphants vont boire, on croise plein de bestiaux, parmi lesquels des servals, des lycaons, des civettes, des genettes, un hibou...
A Jo'burg, j'en profite pour acheter "Alphabet of Democracy" d'Anton Kannemeyer, recueil d'illustrations qui revient sur 15 ans de démocratie de la rainbow nation.
Il fait bon à Johannesburg, on peut boire l'eau du robinet, l'électricité fonctionne, et les quartiers résidentiels respirent le luxe, le calme et la volupté (je ne suis pas allé voir les townships, oeuf corse).
Et quand je reprends contact avec l'actualité du monde, j'apprends que la moitié de la Libye s'est révoltée, que MAM a démissionné, que des otages ont été libérés, et qu'un coup d'état pour le moins obscur a échoué à Kinshasa (une attaque du palais présidentiel par une poignée de gars armés de kalachnikovs, de machettes et de fétiches : 10 morts au moins).