mercredi 9 février 2011

De Nantes à Montaigu

Il y a, à Nantes, un petit atelier dont j'ignore le nom, mais dans lequel travaillent deux petits salopiots. J'imagine leurs journées, à cancaner, à médire à tort et à travers, à rire comme des hyènes.
Il y a un peu trop de Nantais dans les gens avec lesquels je travaille, je devrais faire gaffe.
Autant le dessinateur réunionnais est bon comme un rougail saucisses boucanées cuit longuement au feu de bois, pur comme l'air de nos montagnes aux cimes qui tutoient le ciel, honnête comme le brave créole qui jamais ne ment, et travailleur comme le petit planteur qui se lève aux aurores et qui n'a que l'ambition du travail bien fait, autant le dessinateur nantais est un sale type, un être avili qui n'a plus aucune valeur, et dont la ville, au passage, s'est enrichie de manière ignoble sur le trafic d'esclaves.
Le Nantais est un sale type certes, mais souvent talentueux, ce qui est un peu énervant.
Tanquerelle commence à griffonner notre bd, qui s'appellera quelque chose comme "Carthago delenda est" et qui va vraisemblablement révolutionner l'idée qu'on se faisait du peplum, et Brüno, revenu des abysses infernales, s'est lancé dans les premières pages de "Gbadolite", une sorte de graphic-novel sur la chute d'un dictateur africain qui emprunte beaucoup à Mobutu.


4 commentaires:

  1. OLIVIER
    JE rêve de toi
    Mon évier
    Bouché par toi
    CHEVEUX
    restés de toi

    CHalalalalalalalalalalalalal
    chalalalalalalalappolo

    OLIVIER
    JE rêve de toi
    Mon évier
    Bouché par toi
    CHEVEUX
    restés de toi

    CHalalalalalalalalalalalalal
    chalalalalalalalappolo

    RépondreSupprimer
  2. Pourquoi tu parles jamais de moi? tu m'aimes plus?

    RépondreSupprimer
  3. Il parait que S Oiry a dessiné tous les costumes du prochain TRON... est-ce vrai?

    RépondreSupprimer