samedi 2 janvier 2010

Year of the Ratel

Il y a trois ans de cela, j'apprenais l'existence du ratel, par un ami qui en avait croisé un - dans des circonstances assez ridicules, je dois dire - en Namibie.
Depuis lors, je m'étais fixé comme objectif suprême de mon séjour en Afrique d'en voir un, en vrai.

Las, j'ai eu beau écumer les savanes et les parcs d'Angola, de Namibie, de Zambie, du Botswana, d'Afrique du Sud, fouiller les jungles les plus impénétrables des deux Congo, arpenter les côtes de São Tomé, les rives de la Charente, les plages de Juan de Nova, rien n'y a fait, pas de ratel. A croire que l'animal relevait du fantasme cryptozoologique (au même titre que le dahut ou le Big Foot).
Les rangers que j'interrogeai, eux mêmes, m'affirmaient que l'animal était quasi impossible à voir.

Et voilà pas qu'il y a quelques jours, je trainais mon dépit ratelique au zoo de Johannesbourg, quand je m'avisai que le logo de l'établissement représentait bel et bien un RATEL !


Bon dieu (de bordel de merde), m'exclamai-je en mon for intérieur, cela veut peut-être dire que le zoo de Jozi en possède un ?!

Eh bien oui, mes amis, je peux enfin mourir tranquille (mais pas tout de suite - tout de suite), car J'AI ENFIN RENCONTRE LE MYTHIQUE RATEL.

La preuve en images (vous excuserez la piètre qualité des photos, les larmes d'émotion m'empêchaient de faire mieux) :

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