samedi 4 février 2012
La mauvaise fièvre
Le premier jour, tout va bien, Manu et moi allons chez Bertrand et Elina, c'est sympa comme tout, et nous buvons du vin.
Le lendemain, dans le train qui nous mène à Angoulême, je sens bien comme une sorte de petite grosse fatigue, mais j'accuse le vin, la Sabena, le putain de froid, bref les suspects habituels.
Ensuite, ça dégénère rapidement : je suis à Angoulême, mais les fièvres africaines m'ont rattrapé, je dors comme une merde dans la petite chambre de l'hôtel d'Orléans au lieu d'aller voir les copains, je sue comme un goret alors qu'il fait visiblement - 25° dehors, puis je me pèle, puis je dors etc.
Finalement, samedi, je me traîne aux urgences de la ville, qui rechignent au départ à me recevoir, et mon auto-diagnostic confirmé (un palu donc), je peux continuer mon séjour charentais dans les mêmes conditions : fièvre, fatigue extrême, froid, pays de merde.
J'accompagne quand même Stéphane à la remise des prix, je prépare un petit discours mentalement, plein de saillies et d'esprit au sujet de la malaria, pour recevoir mon fauve d'or, et je regarde Guy se lever et recevoir le prix à notre place.
Je fièvre et comate encore un peu dans l'avion du retour, puis l'air merveilleux de Kinshasa me remet d'aplomb. 4 jours d'Angoulême, 4 jours de fièvre, et je n'aurai ramené nul fauve au Congo.
Voir Angoulême Fiévreux c'est quand même mieux que de voir Angoulême en bonne forme.
RépondreSupprimerQuand à G des îles, il faut avoir une sacré dose de fièvre pour supporter ses albums soporifiques.
Une vie sans Barjot injustement oublié!
RépondreSupprimerJ'ai du fun à Jérusalem.
RépondreSupprimerTu as de la chance, généralement, on ramène une gastro d'Angoulême....
RépondreSupprimerça me fait penser que je l'ai toujours pas lu.
RépondreSupprimermais que devient manu ? où es tu manu, manu...rêvâaaaaah ...
RépondreSupprimer