dimanche 2 septembre 2012
Tokende
A Kinshasa, on prépare le sommet de la Francophonie (12-14 octobre 2012 - il y aura Hollande). Plusieurs grands axes sont donc à peu près impraticables (avenue de la Gombe, avenue Haut-Commandement, d'autres dont je ne retiens jamais les noms).
En face de chez moi, il y a ce grand immeuble qui a été restauré (je crois qu'il devrait accueillir des délégations) et qui, désormais brille littéralement de mille feux, la nuit, sa façade passant du rouge au bleu puis au vert dans une sorte de débauche de lumière digne de Tokyo (si, bien sûr, Tokyo ne possédait qu'un seul immeuble, ce que je n'ai pas vérifié).
Comme à chaque retour, je réfléchis ardemment aux différents voyages que je pourrais entreprendre dans le vaste Congo. Par exemple, prendre comme prétexte un prochain livre avec Brüno, pour me rendre à Gbadolite, ou encore aller enfin à Lubumbashi. Turkish airlines ouvre aussi une ligne Istamboul-Kinshasa, et ce serait pas mal d'aller voir Topkapi quand on vient du pays des okapis.
Fred, Anne, Vincent, mes camarades de galère, sont désormais à Lomé et à Niamey, Nico à Pondichéry, Armelle à Copenhague, et je viens de finir un tout petit recueil de Toussaint* qui écrit :
"A chaque fois que je voyage m'étreint une très légère angoisse au moment du départ, angoisse parfois teintée d'un doux frisson d'exaltation. Car je sais qu'aux voyages s'associe toujours la possibilité de la mort - ou du sexe (éventualités hautement improbables évidemment mais néanmoins jamais tout à fait à exclure)."
*Autoportrait (à l'Etranger) - éditions de Minuit
T'attends novembre pour Gbado? Je reviens à ce moment-là...
RépondreSupprimerAlleeeeeeeeeeez.
Arrive ! Je t'attends !
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