jeudi 17 janvier 2013
dimanche 6 janvier 2013
Limpopo
C'était souvent l'hiver que j'allais chez ma grand-mère, à Annonay, puisque c'était le moment où à la Réunion nous étions en vacances. Il y avait dans la chambre d'enfance de ma mère le bouquin de Kipling, Histoires comme ça, illustré par l'auteur, et dans l'histoire de "l'enfant d'éléphant", il y avait ce fleuve, le Limpopo., dont le seul nom me faisait rêver.
Le Limpopo, c'est également le nom de la province la plus au nord de l'Afrique du Sud - la plus pauvre aussi. Quand on la traverse en voiture - Polokwane, Louis Trichardt, Mokopane (une toponymie compliquée qui a changé brutalement depuis la fin de l'apartheid, au point que certains panneaux routiers continuent d'indiquer les anciens noms en afrikaans et on ne s'y retrouve plus) - on se rappelle soudain que l'Afrique du Sud, c'est aussi l'Afrique tout court, avec un habitat rural très simple, et des gens misérables qui marchent le long des routes.
En entrant dans le nord du Kruger, mon objectif était donc d'aller enfin voir le fameux fleuve Limpopo de Kipling (même s'il est possible qu'enfant, à l'occasion d'un voyage familial en Afrique du Sud, je l'aie déjà vu), et c'est que j'ai donc fait avec beaucoup d'émotion - enfin, pas tellement d'émotion, mais plutôt une forme de jubilation-, en me rendant au "coin des escrocs", à l'endroit où le fleuve Limpopo sépare l'Afrique du Sud, le Zimbabwe et le Mozambique.
Voilà, je suis revenu de vacances.
Je préfère les chimistes aux informaticiens.
Le site Format Court propose un "focus" sur Bertrand Mandico : un entretien et des analyses de plusieurs de ses courts-métrages. C'est ici.
PS : Bertrand, je vais venir à Paris, peut-être, sans doute, à la fin du mois, tu me paies le restau ?
PS : Bertrand, je vais venir à Paris, peut-être, sans doute, à la fin du mois, tu me paies le restau ?
samedi 22 décembre 2012
Philippulus
Résumé des épisodes précédents : 20 décembre fête kaf, 21 décembre fin du monde, 22 décembre vacances, 23 décembre Afrique du Sud.
Bonnes fêtes zot tout'.
Bonnes fêtes zot tout'.
mardi 4 décembre 2012
Roques
Le festival de la Ravine des Sables (autrement appelé ravine des Roques) a eu lieu samedi dernier. J'en aurais bien parlé avant, mais j'ai eu l'interdiction juridique de mettre l'affiche.
Tant pis, la voilà, en retard, elle est très chouette et est signée comme d'hab' Emmanuelle Brughera.
Tant pis, la voilà, en retard, elle est très chouette et est signée comme d'hab' Emmanuelle Brughera.
dimanche 2 décembre 2012
Fragments des FARDC
Le photographe italien Michele Sibiloni, qui suit depuis plusieurs mois les troupes du M23, a collecté des fragments de la vie des militaires congolais à chaque entrée victorieuse des rebelles dans les casernes abandonnées des FARDC : photos oubliées, piétinées, abîmées de la vie de caserne en RDC. Poses martiales, photos de groupe, baptêmes, mariages, petites copines, entraînements, autant de témoignages en miettes de ce qu'est la vie de piou-piou dans les Kivu.
Porte-folio sur le site du Monde.
vendredi 30 novembre 2012
Goma : le grand casse
Le M23 est-il en train de quitter Goma ?
Oui, non, les infos divergent selon les sources. La Monusco refuse de laisser libre accès aux armes entreposées par les FARDC à l'aéroport, le M23 les réclame. On dit que les rebelles se servent sur la population avant de partir : vols de voitures, pillages précipités, attaques de particuliers...
Parmi ces rumeurs, il y a celle de l'attaque de la Banque Centrale du Congo : le M23 aurait essayé de forcer les coffres de la banque pour faire main basse sur toutes les liquidités de la ville. Il aurait fallu plusieurs jours pour réussir le casse, notamment grâce à du matériel ramené d'Ouganda, comme le raconte Braeckman ici.
Ailleurs, on évalue le butin à 50 millions de dollars (mais autre part encore, on dit que les rebelles n'auraient finalement pas su ouvrir les coffres).
Il n'y a pas de loi à l'Ouest de Pecos - non plus qu'à l'Est de Goma.
Oui, non, les infos divergent selon les sources. La Monusco refuse de laisser libre accès aux armes entreposées par les FARDC à l'aéroport, le M23 les réclame. On dit que les rebelles se servent sur la population avant de partir : vols de voitures, pillages précipités, attaques de particuliers...
Parmi ces rumeurs, il y a celle de l'attaque de la Banque Centrale du Congo : le M23 aurait essayé de forcer les coffres de la banque pour faire main basse sur toutes les liquidités de la ville. Il aurait fallu plusieurs jours pour réussir le casse, notamment grâce à du matériel ramené d'Ouganda, comme le raconte Braeckman ici.
Ailleurs, on évalue le butin à 50 millions de dollars (mais autre part encore, on dit que les rebelles n'auraient finalement pas su ouvrir les coffres).
Il n'y a pas de loi à l'Ouest de Pecos - non plus qu'à l'Est de Goma.
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