samedi 13 février 2010

J. D. Salinger


Alors que j'affrontais les frimas charentais, l'auteur de "The Catcher in the Rye" cassait sa pipe. Très occupé que j'étais (à boire), je n'ai appris la nouvelle que récemment au détour de la lecture des Inrocks (pas vraiment au détour, en fait, puisque J. D. en faisait la couv').

Mine de rien, à l'adolescence, la lecture de "L'Attrape-coeurs" avait été une sorte de choc émotionnel comme seule la littérature peut en provoquer : 35 ans et quelques milliers de kms me séparaient d'Holden Caulfield, et pourtant, bon dieu, ça marchait.

Dire qu'on a été marqué par Salinger dans son adolescence n'est sans doute pas d'une originalité folle, mais tant pis, comme des milliers de lecteurs, je tenais à saluer le reclus du New Hampshire.

Aller-retour

Je suis allé au festival d'Angoulême. D'abord l'avion via Douala et Bruxelles, puis le train jusqu'à la perle des Charentes.

A Angoulême, je me suis fourni en bandes dessinées : du Joe Daly, des Pieds Nickelés, du Imius, du Lisa Mandel, du Rabaté, du Tanquerelle et plein d'autres trucs encore dont je parlerai si je n'ai pas la flemme.
Baru succède à Blutch (qui succédait à Berbérian : si ton nom commence par un "B", tu peux devenir Grand Prix à Angoulême. Le jour où ils éliront Brughera, ils ne seront pas dans la merde, mais enfin, on boira franco pour le coup).

Au retour, il neigeait à Bruxelles. Comme j'étais sorti du terminal aéroportuaire pour en griller une, j'ai pu avec délice piétiner une petite plaque de neige coincée sur le bord du bitume. C'est quand même sacrément exotique la neige.